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La vie !


LA Fécondation In Vitro !

 

La FIV est programmée en septembre 2017 mais on m'appelle début juin pour m'annoncer un désistement d'une dame (j'appris ensuite qu'elle était tombée enceinte avant la FIV, la vénarde) donc FIV pour nous le 07/07/2017 ! J'adore le chiffre 7 smile !

Je me rappelle, j'étais au restaurant, "le bon coup de fourchette" avec Josiane quand on m'a appelé ! Comme je n'avais rien pour noter, j'ai tout écrit derrière mon chéquier !

Très vite est pris le RV avec le Dr Frantz Blancpain, dans la foulée, pour qu'elle me remette le protocole "antagoniste" ! Quel nom barbare pour désigner un planning avec une procédure (voir photo plus bas !).

1ère étape : on me demande de prendre la pilule... Comment dire, 17 ans sans tomber enceinte une seule fois, vous êtes sûre que c'est nécessaire ?! Elle me répond oui, le plus sérieusement du monde... Il vaut mieux la prendre car elle a pu rencontrer plusieurs cas pour qui ça a marché et ils l'ont vu au moment du prélèvement, donc trop tard...

Ensuite, les piqûres dans le bidou et les échos/prise de sang de contrôle, rien ne change par rapport à l'insémination.

Puis, le 05/07/2017, on me déclenche l'ovulation (Merci l'ovitrelle) pour une ponction ovocytaire le 07/07/2017.

Le prélèvement des ovocytes est organisé au bloc opératoire le surlendemain de l’injection d’hCG (déclenchement de l’ovulation).

Cette ponction des follicules demande une courte hospitalisation (le plus souvent en « ambulatoire ») et parfois une anesthésie locale ou générale. J'ai eu une anesthésie générale "flash". Alors que je suis dans les nuages, le médecin visualise, par échographie, les follicules mûrs qui sont très visibles à la surface de l’ovaire. Il guide la pointe d’une aiguille adaptée sur une sonde endovaginale à travers la paroi du vagin vers les ovaires et fait le prélèvement des follicules matures.

 

On m'a ramené dans la chambre, dans le brouillard... Un peu capoute mais soulagée. Je n'ai rien senti !

J'allais oublier le principal : le recueil de sperme !

Il s’effectue au laboratoire. Il a eu lieu le jour de ma ponction. Le prélèvement est réalisé dans les mêmes conditions que lors d’un spermogramme. Une abstinence sexuelle est recommandée pendant les trois jours précédant la ponction. Ça tombe bien, je n'avais pas le droit non plus...

On est parti de l'hôpital direction la maison. Et là... Tout le week-end, j'ai ressenti de vives douleurs dans le bas du dos, les reins, j'avais l'impression d'avoir des ovaires de la taille d'une orange ! J'avais du mal à m'asseoir et alors, marcher, encore pire ! Apparemment, ça arrive avec la stimulation ovarienne (cela peut être une hyperstimulation ovarienne mais je n'avais pas de fièvre ni de prise de poids soudaine... Non, ça s'est venu après !).

 

En attendant le prochain RV, les ovocytes et les spermatozoïdes sont "mis en présence", la rencontre quoi ! Puis ovocytes et spermatozoïdes sont placés dans un milieu de culture favorable à leur survie et mis dans l’incubateur à 37°C. C’est l’étape de mise en fécondation. En gros, ils se rencontrent et s'accouplent surprised

 

Nous étions attendus le 10/07 pour faire le transfert d'embryons. Le matin même, on nous apprend, qu'en fait, 5 follicules matures ont été prélevés et qu'ils ont tous été fécondés : les ovocytes fécondés sont appelé zygotes ! Et au total, 4 zygotes ont obtenu une "bonne note". 1 seul est écarté. Nous avons donc 4 embryons, soit 4 bébés potentiels.

Et là, la biologiste nous informe qu'en France, le consensus est le transfert de 2 embryons maximum avec une exception à 3 embryons en cas d’échecs répétés d’implantation embryonnaire. Donc, on part pour 2 embryons ! Elle me demande quand même si l'on se sent prêt à avoir des jumeaux : oui, bien sûr, un ou deux, on veut des bébés !! En l'expliquant le lendemain à une copine, j'avoue que j'en ai des sueurs : 2 bébés en même temps ? Waouh... Quel boulot !!

Le transfert a donc lieu vers 10h du matin : il s’agit d’une intervention indolore qui ne nécessite ni anesthésie, ni hospitalisation. Le transfert en lui-même se fait sous échographie, j'ai été installée en position gynécologique. Il m'a été demandé auparavant de boire avant le transfert afin de faciliter l’échographie. J'avais une envie de faire pipi... !

Les embryons baignant dans une goutte de milieu de culture sont aspirés à l’aide d’un fin tube souple (cathéter) et introduits par le canal cervical jusqu’au fond de l’utérus où ils sont déposés par pression sur la seringue. On voit tout sur un petit écran comme pour les inséminations, un petit feu d'artifice !

La sage femme qui a pratiqué le transfert a été géniale ! J'ai retenu son prénom Camille, après, je ne suis plus certaine qu'elle était sage-femme. Peut-être interne en gynécologie, je ne sais plus ! Elle a pratiqué le transfert en me parlant comme "sous hypnose". C'est-à-dire qu'elle m'a mise à l'aise, elle avait des paroles douces et rassurante et me disait de faire comme si j'étais à la mer, au bord de l'eau, que je prenais le soleil et qu'une petite transformation avait lieu en ce moment dans mon corps. J'étais en train de tomber enceinte, il fallait que je visualise ce qu'il se passait dans mon corps. Elle était en train d'opérer par magie pour je sois enceinte de 2 petites filles, puisque je voulais une fille (au moins une quoi !).

Elle m'a demandé de réfléchir aux prénoms. Et d'être vigilante pendant les prochains jours : je peux avoir une vie normale mais pas trop de sport ni porter de charges lourdes. Je devais poursuivre l'acide folique pour le développement des bébés, c'était important.

Puis, on rentre à la maison. Contrairement au insémination, on a eu toute la journée pour se reposer.

Et puis ensuite, le truc horrible : les progestérones par voie vaginale. Oh punaise, je n'ai pas aimé ! 3 par jour, matin, midi et soir...

Pas de rapports sexuels pendant 4/5 jours non plus mais en même temps avec la progestérone... Pas trop d'envie !

Et maintenant... l'attente... Nous étions en congés. Ça tombait bien ! Besoin de repos. En juillet, il fait beau donc farniente sur la chaise longue pendant 2/3 jours (à l'ombre, le soleil est contre-indiqué). Je lis des bouquins, je me détends et j'attends patiemment (impatiemment oui !!). Puis nous partons quelques jours dans la famille de Jules dans le 47...

 

 

Un peu de science !

Les embryons surnuméraires sont conservés par des centres de PMA, où ils sont congelés tant que le couple le souhaite. Sans nouvelle du couple pendant 5 ans, le centre peut mettre fin à la conservation des embryons. En 2006, 176 523 embryons étaient ainsi conservés, ce qui concerne 49 618 couples, soit une augmentation de 25 % par rapport à 2005. Toujours en 2006, 83 407 embryons ont été « abandonnés » par leurs parents, soit presque autant que ceux qui continuent à faire l'objet d'un « projet parental ». Les parents ont décidé soit d'en faire don à la science (9 319), de les proposer à d'autres couples stériles (10 239) ou de les détruire (17 877). 26 % de ces embryons « abandonnés », soit 45 972 embryons, n'ont fait l'objet d'aucune requête par les parents, qui, faute de se manifester, laissent aux centres la responsabilité de prendre les décisions au sujet de ces embryons surnuméraires.

 

 

 


24/01/2018
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L'attente ! 1ère partie !

Au bout de 4/5 jours après l'implantation, je ressens des choses dans mon ventre. Je suis presque sûre que c'est la nidation. Je lis des choses sur internet, je suis sûre que c'est ça ! Il ne faut absolument pas confondre le transfert embryonnaire et l’implantation embryonnaire ou nidation. Le transfert des embryons consiste simplement en  leur dépôt dans la cavité utérine et non pas en leur implantation dans la muqueuse utérine. Les embryons transférés vivront ensuite libres dans l’utérus pour éventuellement, s’ils poursuivent leur développement et si l’endomètre est adéquat, s’implanter (se nider) d’eux-mêmes 4 ou 5 jours plus tard. Je suis sûre que c'est ce que j'ai ressenti...

 

Je dois attendre quelques jours encore pour faire un test urinaire de grossesse. Je l'ai acheté avant de partir, à Leclerc, au cas où il n'y en ai pas dans le 47 !! smile

15 jours, les plus longs de ma vie... Nous partons dans la famille de David pour une petite semaine de visites du Lot et Garonne. Je suis bien disciplinée : le 22/07/2017 au matin, 15 jours pile poil après l'implantation, 7h, debout ! (oui, nous sommes en vacances mais j'en peux plus d'attendre, je suis réveillée depuis 4h du matin !). David dort encore (ou il fait semblant car je bouge tellement depuis 4h du mat !)... Je descends les escaliers qui mènent aux toilettes, tous mes sens sont au aguet, j'ai l'impression que l'escalier en bois fait encore plus de bruit que d'habitude et qu'on entend mes palpitations à 30 mètres à la ronde... et je fais mon gros pipi sur le test urinaire.

 

Et là, attente de 5 minutes qui me paraissent encore plus longues que les 15 jours que je viens de passer : le verdict tombe mais pas très très clairement quand même : un mini trait tout fin... Est-ce positif ou pas ?! Je pleure déjà ou je réveille Jules pour qu'il me confirme ???

Bon, sincèrement, je le vois ce petit trait mais est-ce le fruit de mon imagination ? Est-ce mon envie tellement réelle et forte qui fait que je vois ce petit trait tout fin.

Je remonte dans mon lit. Sans faire de bruit. Et là, David me dit "Alors ?". Il était réveillé le coquin. Je lui dit que je ne sais pas, je ne pense pas mais je ris et je pleure en même temps : "montre moi !"... "Mais si, c'est bon, il y a un deuxième trait" (pour rappel, le premier trait montre que le test fonctionne, qu'il est bon, le deuxième trait montre qu'il est super méga bon :  c'est POSITIF !

 

Pour être sûre, j'envoie la photo à deux copines connaisseuses mais vu l'heure... une dort encore (elle est en congé parental et on est en plein mois de juillet quand même) et l'autre se prépare pour aller au boulot... Je décide quand même d'aller à la pharmacie du coin pour acheter un autre test. J'amène celui là avec moi et je demande à la pharmacienne si elle peut me donner son avis : sa réponse est sans ambiguïté ! "Je peux vous dire que vous êtes enceinte mademoiselle" (J'aime bien qu'on m'appelle mademoiselle à 37 ans ! Mais c'est vrai, que j'ai l'air d'une grosse gamine !). Elle me confirme que ce test est positif et que c'est son rôle de maman de deux enfants qui parle, et non celui de pharmacienne !

J'achète un autre test, je veux prendre le plus cher pour être sûr : elle me conforte en me disant que ce sera de l'argent jeté à la poubelle, même si je prends le moins cher, il y aura ce deuxième trait tant attendu ! Par contre, elle me conseille d'attendre une semaine pour le refaire et lorsque je rentre à la maison, prise de sang pour connaître le taux de bêta hCG.

 

ATTENDRE... J'ai l'impression de ne faire que ça ! Les vacances se déroulent, doucement mais pleine d'émotions !! Dès le repas de midi, on l'annonce à mes beaux parents mais en leur disant que rien n'est sûr (tu parles !) et que pour le moment, on garde ça pour nous 4... Enfin, pour nous 15 car j'ai déjà envoyé la photo du test à ma tante Babeth, mes cousines, mes 3/4 copines, mes frères... Je n'ai jamais été superstitieuse. Jules me dit d'attendre avant de l'annoncer : je ne peux pas ! Je fais des bons partout, c'est noté sur mon front combien je suis heureuse...

 


24/01/2018
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La procréation médicale assistée : mise en place !

À savoir : La procréation médicalement assistée, plus communément appelée PMA, regroupe toutes les méthodes d’assistance à la procréation. Elle est aussi connue sous le nom d’AMP (assistance médicale à la procréation). La PMA regroupe l’insémination artificielle (IA pour les intimes) ainsi que la FIV (fécondation in vitro).

 

Alors, le commencement...

 

Après les fameux 3 mois d'attente du RV avec le Docteur Frantz Blancpain, qui correspond aux 3 mois pour l'accord de la sécurité sociale, notre premier RV est là. Nous sommes en septembre 2017. Le 8 je crois...

On repart du Rv avec le plein d'examens à réaliser encore mais nous le savions dès le départ qu'il allait falloir se soumettre à une batterie de tests et autres expériences !

La première tentative d'insémination est programmée pour janvier 2017, il faut que tous les examens soient fait d'ici là : prise de sang pour contrôler que nos groupes sanguins sont compatibles et que l'on ne souffre pas d'une MST, spermogramme pour monsieur et j'en oublie certainement... Echographie et prise de sang vont bien rythmer nos prochaines semaines...

 

Puis vient ensuite la stimulation ovarienne, elle permet de maîtriser le moment de l'ovulation et de stimuler la maturation de plusieurs follicules par l'ovaire. Pour suivre le développement de ces follicules, un traitement hormonal est prescrit ainsi que plusieurs échographies. En gros, plusieurs piqûres dans le ventre, tous les jours à la même heure d'un certain jour du cycle à la "veille" de l'ovulation, puis on stoppe et on contrôle où en est la stimulation par une prise de sang et une échographie. Comment dire ? C'est du sport !!

Nous avons commencé les piqûres dans mon ventre, un week-end. Jules, en apprenti chimiste, fait le mélange de la solution poudreuse avec le liquide et me pique le ventre. Ça surprend mais nous avons tellement envie de ce bébé, que je n'ai même pas mal ! Puis, obligée de me piquer au travail. Je mets Maylis, ma copine comptable à contribution. Au début, on a autant la trouille l'une que l'autre mais on ne se dit rien, on fait les habituées ! Moi, ça fait déjà 2 jours que Jules me pique, je gère ! Elle, elle veut à tout prix m'aider donc me cache son stress du moment !

Donc, injections dans le bidou tous les jours, prise de sang, écho un matin sur deux pendant une semaine et autour de 14h (à ce moment là, je gardais mon téléphone H24 sur moi pour ne pas rater les appels) les sages femmes appellent et donnent la marche à suivre... On augmente les doses pendant 2 jours, écho + prise de sang et on re-contrôle. Appel à 14h, il faut augmenter encore et recontrôler... et là : c'est le moment !! =>

- Le déclenchement de l’ovulation : une injection d'hormone HCG est réalisée lorsque les follicules sont matures, cela permet de déclencher l’ovulation. Attention, faut pas la rater celle là ! Elle a lieu autour de 22h (selon l'heure prévue pour l'insémination) alors c'est d'un pratique pour moi qui m'endort à 21h !! Un soir, je m'endors et me réveille en sursaut "mince mon injection !!!"... C'est bon, il n'était que 21h45...

Dernier contrôle par prise de sang et échographie et là, appel à 14h qui va me faire fondre en larmes... C'est trop tard, l'ovulation a eu lieu... Il faut attendre le mois prochain. Je tombe des nues, on ne m'avait pas expliquer ça et au fond de moi, j'étais sûre que cela fonctionnerait dès la première insémination... Je suis anéantie, j'y ai tellement cru. David essaie tant bien que mal de me remonter le moral. "Pas grave, j'ai droit à encore plusieurs essais"... Je sais mais j'ai l'impression que tous mes rêves s'effondrent.

Bon, c'est la vie. Je ne reste pas longtemps défaitiste. En même temps, pas le choix, après la période de règles et quelques jours au repos, il faut reprendre le traitement pour la prochain ovulation.

 

Donc, on recommence... La deuxième stimulation en vue de l'IAC (Insémination Artificielle avec don du Conjoint) sera pour février...

Injections, contrôles écho et prise de sang, appel à 14 heures de la sage-femme : insémination programmée pour le surlendemain. Piqûre de 22 h à ne pas rater !! On met le réveil pour être sûr, au cas où on s'endort. C'est qu'on se lève tôt le matin !

 

Le lendemain matin, Jour J : préparation du sperme ! Monsieur est invité à donner son sperme ! "Facile" dit comme ça ! Il est enfermé seul dans une pièce où il entend tout le monde passé dans le couloir et doit remplir malgré tout son petit bocal... Puis il appelle l'infirmière pour lui donner sa petite semence ! Le biologiste devra la préparer pour garder uniquement les spermatozoïdes mobiles et normaux.

Pendant ce temps là, on me prépare => toilette intime, échographie et...

=> L’insémination artificielle : à l’aide d’un cathéter le gynécologue dépose les spermatozoïdes dans ma cavité utérine. Le reste du travail appartient alors aux spermatozoïdes qui devront remonter l’utérus puis les trompes pour parvenir jusqu’au follicule ovarien.

Ce n'est pas douloureux mais je sens quand même le cathéter faire son petit chemin dans mon corps... Tout est contrôlé par une écho et on peut voir le cathéter qui libère les spermatozoïdes ! Comme une petite explosion, un feu d'artifices !

 

15 jours après, les résultats tombent... Cela n'a pas fonctionné. Bizarrement, je suis moins choquée que pour la première fois qui pourtant n'a pas eu lieu finalement. J'étais persuadée que ça marcherait dès la première IAC et comme c'était un échec, je me suis persuadée que ça ne fonctionnerait qu'avec la FIV... C'est bête mais j'en était persuadée. Je reste tout de même à fond ! Je ne rate aucune injection, je fais tous mes contrôles et tout ce qu'il faut... Mais je n'y crois plus beaucoup.

Début mars aura lieu la 3ème IAC, échec... et enfin en avril 2017, la 4ème IAC. Ce n'est pas tout à fait le même échec car cette fois, j'ai un oeuf clair comme ils appellent ça : un oeuf clair est un embryon qui a arrêté de se développer et de se diviser après l'implantation. Donc, il y a quand même du nouveau. Ça n'a pas marché mais ça évolue !

 

Une petite pause s'impose... Le Docteur me dit qu'on arrête les IAC, on passe à la FIV ISCI (Fécondation In Vitro avec Injection intracytoplasmique de spermatozoïdes) qui consiste à injecter un spermatozoïde directement dans l'ovocyte. Elle va me recontacter pour me donner une date mais pas avant septembre 2017. Septembre ? C'est long... Mais finalement, ce sera un peu plus tôt...

La suite au prochaine épisode smile

 

 


19/01/2018
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Notre Procréation Médicale Assistée : le commencement...

Depuis l'âge de 17 ans environ, je rêve de devenir Maman. Bon, 17 ans c'était trop jeune, c'est vrai donc il fallait patienter... Puis quand nous nous sommes installés, Fredo (mon premier amoureux) et moi, nous avions d'abord mille choses à penser. S'apprivoiser (M'apprivoiser !), trouver un vrai boulot, une stabilité, puis on a tenté. Rien ne venait, pas de pilule pourtant, donc consultation gynéco.

Au début, elle me dit qu'il n'y a rien d'anormal. Mes règles s'arrêtent : 1 mois de retard ! Je n'y crois pas ! Test urinaire, négatif embarassed

Mais toujours rien, donc échographie pour être sûr. Et là, on me dit qu'il y a un truc : un kyste ovarien de la taille d'une clémentine...

Intervention, coelioscopie (ils sont passés par le nombril et l'aine), et on enlève le kyste. Le docteur a dû "gratter", ce sont de vieux souvenirs donc j'essaie de me rappeler au mieux, c'était il y a 17 ans quand même. Puis là, rebelotte quelques mois plus tard, absence de règles... récidive de kyste ovarien. Ils sont plusieurs cette fois, comme une grappe... De nouveau, intervention. Je reprends la pilule car cela a fragilisé mon corps, il ne faudrait pas que je tombe enceinte me dit la gynéco. J'avoue que je l'oublie une fois sur deux mais rien ne vient quand même.

Au bout de quelques mois, le couperet tombe : Je ne pourrai pas avoir d'enfant naturellement. Il semblerait que je ne fabrique pas assez d'ovules fécondables. Il faudra certainement un traitement mais ma gynéco, qui, si mes souvenirs sont bons, a déjà 7 enfants, me conseille de laisser faire les choses... Peut-être que ça viendra... ou pas... Mais à l'époque, ce n'était pas aussi "courant", "accessible" que maintenant. Je ne connaissais alors personne dans mon entourage qui avait eu affaire à une PMA. On entendait parler des bébés éprouvettes mais du fond de ma petite banlieue, on pensait que c'était réservé à la science, pas aux couples en difficultés !

 

Ensuite, séparation avec Fredo et "vagabondage sentimental" : disons que jusqu'à David, je n'ai pas trouvé celui avec qui j'ai eu envie de faire un enfant. Il y en a eu peut être un mais pas envie d'en parler ! Ce n'est pas le but de cet article après tout smile

 

Puis, vient LA rencontre : David kiss. On se connaît puisqu'on travaille dans la même boîte, depuis 4 ans maintenant... Mais nous sommes en couple tous les deux. Puis, il se sépare et moi aussi, quelques mois après... Début de notre histoire d'Amour...

 

Dès le départ, nous savons tous les deux ce que nous voulons : pas tout à fait la même chose !

Lui, une histoire d'amour, de partage, une femme qui fait du sport, le booste si besoin à en faire, partage sa vie et surtout souhaite fonder une famille et n'ai pas peur d'une famille recomposée : il a déjà 3 garçons...

Moi, je veux une belle histoire, sans prise de tête, sans cachotterie et surtout, un enfant.

Dès le départ de notre histoire, on parle de tout ça : ce n'est pas un grand bavard mais le sujet est grave ! Nous sommes d'accord !

 

Très vite, après les prises de sang qui vont bien, on se met en ordre de marche pour avoir un enfant. Qui ne vient pas...

Nous décidons de consulter Doc Gynéco, je ne sais plus son nom mais si ça intéresse quelqu'un, je peux le trouver ! Un homme qui paraît-il fait des miracles (surtout pour l'infirmière de ma mamie)...

On commence une petite batterie d'examens. Pour le Docteur, mon cas n'est pas isolée : il s'agit d'une stérilité inexpliquée. J'ai un Ph très acide qui fait que 3 heures après un rapport, il n'existe plus aucun spermatozoïde vivant dans mon corps : je tue tout le monde ! Je n'ovule pas beaucoup non plus mais j'ovule quand même ! Ils sont petits et pas très nombreux mais ils existent quand même !

Donc, traitement pour modifier l'acidité du corps et surtout, boire de l'eau gazeause : sans lui faire de pub, promis je ne reçois aucune dividence : Vichy Célestin ! Puis un traitement pour booster mes hormones.

 

Rapidement, il va me diriger vers Pellegin, le Dr Frantz Blancpain qui n'est autre qu'une de ses amies de FAC, spécialisée dans l'infertilité.

3 mois d'attente pour avoir le premier RV... Mais ça y est : nous avons le pied à l'étrier (c'est vraiment le cas de le dire !).

La procédure est en marche : ça tombe bien, il y a environ 3 mois d'attente pour que le protocole soit accepté par la Sécurité sociale et il faut lancer la procédure avant mes 38 ans sinon, il n'existe plus de prise en charge à 100 % possible par la sécu.

Passés 38 ans, la PMA est considérée comme un "luxe" ! Une ALD (affection longue durée) nous est alors accordée à tous les deux pour la prise en charge à 100 %.

C'est bon, on fonce vers de nouvelles aventures : la P.M.A. !

 


16/01/2018
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L'absence un peu longue : explication !

Cela doit faire au moins 1 an que je n'étais pas revenue sur ce blog qui pourtant m'avait bien branché dès le début !

Bon, puisque vous n'êtes pas nombreux du tout à me suivre... Vous savez tous pourquoi !

Etant depuis 2 jours en arrêt de travail, je vais tenter d'écrire un article sur ma PMA et partagez avec vous mon expérience. Mais pas de suite de suite... Je file faire la sieste !

 

Ma petite poupée


12/01/2018
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